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⏩ Résumé de l’article
Comme à leur habitude, Marc Lepage et David Leguide ont opté pour des mauvaises pratiques dans leur gestion d’AIF si bien qu’il est très difficile de démêler le vrai du faux. C’est d’autant plus ardu que la gérance a abreuvé public et actionnaires de communiqués mensongers. Cet article vous présente le projet, ses véritables chiffres et surtout ses perspectives d’avenir.
Le projet Wattpark c’est quoi ?
La gérance indique qu’il s’agit de la 1ère borne de recharge réservable, collaborative, monétisable et qui s’installe partout. Il s’agit donc d’un simple point de charge pour véhicule électrique qui s’active quand vous approchez votre téléphone portable de cette dernière après que vous l’ayez réservé. Vous pouvez réserver la recharge à vous et vos proches ou bien donner l’accès à qui vous le souhaitez et qui possède l’application et ainsi partager cette dernière, ce qui peut se révéler utile pour un commerce, une collectivité ou une entreprise.
Il s’agit ici d’une charge en 3.7kw à savoir la plus lente qui existe. La borne devait être commercialisée dès octobre 2018 selon le tract officiel. AIF en juillet 2022, n’a toujours pas produit la moindre borne et les quelques bornes déployées visibles sur l’application (une dizaine en France) ne comportent aucun affichage légale (normes, n° de série…); aucune phase de test n’a été validée comme l’indique Total.
Avec un prix annoncé situé entre 649€ (3.7kw) et 899€ (7.4kw), la borne Wattpark se positionne à un prix médian (on trouve des bornes 7.4kW pour deux fois moins cher). Elle permet à son propriétaire s’il le souhaite de la louer, Wattpark prenant une commission sur les transactions. Elle s’adresse aux particuliers comme collectivités même si Wattpark annonce avoir délaissé ce créneau.
Un projet pas encore mené à bien et déjà mort né…
Hélas le projet ayant pris un retard de 4 ans, des mastodontes en ont profité pour se développer. C’est le cas de Newmotion leader européen avec 200000 points de charge. Autre concurrent sérieux, l’espagnol WallBox qui compte 700 employés et 2 usines. Il est le premier à proposer un système bidirectionnel c’est-à-dire qu’il permet non seulement de recharger classiquement un véhicule électrique, mais aussi d’employer l’énergie stockée dans la batterie afin d’alimenter une maison ou de la revendre en effectuant un bénéfice (une voiture électrique est une pile qui peut alimenter le réseau EDF en cas de période de pic de consommation); il s’inscrit ainsi dans le réseau électrique intelligent ou “smartgrid“. Wallbox vient d’ailleurs de lever 33millions d’€ pour son expansion à l’international avec la création en 2022 d’une usine en Chine. Ajoutez à cela la présence d’acteurs historiques comme EVBOX (qui appartient à Engie) ou Schneider Electric, et vous comprenez qu’il n’y a plus de place pour les « petits acteurs ». Pendant ce temps là chez WattPark, il n’y a toujours pas de phase de test et seulement une poignée de bornes déployées. La gérance annonce même en juin 2022 dans Ouest France et ce contrairement à ce qu’elle affirme depuis 2019, que la production n’a pas commencé ! Wattpark a donc raté le coche notamment avec Total qui était plus qu’intéressé par le projet mais a retiré son soutien dès janvier 2021.
L’intérêt de Wattpark résidait dans la valeur ajoutée de son application et notamment le fait qu’elle soit réservable et monétisable. Or, ceci existe déjà chez NewMotion depuis avant la création d’AIF/Wattpark, le concept a été pompé comme je le démontre ici. De surcroit de nombreuses fonctionnalités annoncées (smartgrid ready, contrôle de flotte de véhicule/facturation, synchronisation avec barrière de parking...) ne sont plus présentes. Pour créer « le AirBnb de la borne de recharge », slogan dont je suis à l’origine, il faut une communauté. Or avec moins de 10 bornes déployées en France, dont la plupart non accessibles au public, difficile de créer une communauté. C’est en prenant 10% sur chaque location/transaction ainsi que sur des revenus publicitaires (vente de data à la grande distribution par exemple) qu’AIF comptait faire son beurre, et pas vraiment avec la vente de bornes qui de toute façon ne sont pas disponibles. Pour que cela fonctionne, il faudrait rapidement que plusieurs milliers de bornes soient installées et créer une importante communication de masse. AIF/Wattpark n’en a ni les ressources, ni la volonté. De toute façon, Bertrand Lepage indique ne recevoir qu’une dizaine de demandes par jour; compte tenu des mensonges de la gérance il faut prendre ce chiffre, même ridiculement bas, avec des pincettes.
Dans ces conditions on voit mal par quel miracle WattPark pourrait tirer son épingle du jeu. Mais la motivation de la gérance n’est pas de mener à bien le projet…La video ci-dessous vous montre les 10 bornes Wattpark déployées en France en juillet 2022…on est loin des objectifs du business plan et des annonces de presse de la gérance…
Le projet E-Valet de parking avec Renault
Alors qu’aucune borne ne semble en mesure d’être vendue (fermeture de l’Estore Wattpark à la rentrée 2021, Chiffre d’affaire famélique, pas de norme, pas de phase de test…) en novembre 2021, AIF présente un autre projet à la Software Republic. Il s’agit d’intégrer « l’ecosystème Wattpark » aux véhicules Renault dans un projet appelé Evalet Parking. En effet, avec 0 borne produite, il faut bien tenter de sauver les meubles. L’idée de Marc Lepage est de tenter de lever des fonds en faisant cette fois la promotion de son « écosystème » et plus de la borne…Sauf que ce ne sont pas les projets de Marc Lepage…
Qu’il s’agisse du projet E-Valet Parking breveté par Dominique Mocquard ou bien de la borne Wattpark dont le système existe déjà chez Newmotion avant la création d’AIF, ni l’un ni l’autre n’ont été inventés par Marc Lepage ou AIF. Marc Lepage a d’ailleurs travaillé pour Dominique Mocquard (vainqueur du concours Lepine) qui a déposé ces brevets avant de détruire ses sociétés avec l’aide de David Leguide…
La gérance a abreuvé tantôt le public tantôt les actionnaires de communiqués mensongers depuis 2019 dont les plus notables sont résumés dans l’épisode précédent: les 11 plus gros mensonges de Wattpark. En étudiant le peu de chiffres disponibles ainsi que ces communiqués il est toutefois assez aisé de de rendre compte que la réalité ne colle pas avec les annonces d’AIF et ce en dépit de tous les « publirédactionnels » élogieux publiés dans la presse, dont aucun journaliste, jusque là, n’a pris le temps de vérifier la véracité. Ce travail d’enquête que j’ai réalisé ces 3 dernières années a été rendu très difficile de par la grande maitrise de Marc Lepage et David Leguide à violer ou contourner les bonnes pratiques en matières juridiques et comptables…
Assemblées Générales et comptabilité chez AIF
La gestion de la société AIF est très opaque. Les rapports de gestion des Assemblées Générales (AG) occultent volontairement des évènements importants. Les AG se déroulent généralement le 31/12 de l’année suivante ce qui leur permet de gagner du temps; la gérance se permet même de ne pas joindre les rapports spéciaux et de gestion qui recèlent d’information parfois toutes aussi importantes que la liasse fiscale; j’ai mis en demeure plusieurs fois AIF de respecter les bonnes pratique sen matière comptable et juridique; sans effet. AIF profite de la présence dans son actionnariat de plusieurs juges du tribunal de commerce (TC) dont sa présidente Sonia Arrouas pour demander des délais à ce même TC des reports sans motif quant à la convocation des AG; ces report ont été accordés en 2020 et également en 2021, alors qu’au même moment pour m’empêcher de faire valoir mes droits, cette même présidente mettait un administrateur sur ma société au prétexte que mon AG 2018 n’était pas encore convoquée en aout 2019 (il me restait donc plusieurs mois).
L’Assemblée Générale des actionnaires n’est statutairement chez AIF qu’une formalité car tout est décidé en Conseil Stratégique (CS). L’AG n’est là que pour entériner les décisions de ce CS. Quand j’ai révélé aux actionnaires la gestion catastrophique de Marc Lepage et David Leguide et le fait que dès 2019 ils n’avaient aucune intention de mener à bien le projet (préférant encaisser 6000€ mensuel net et faire profiter leurs proches et actionnaires), la première décision a été de m’exclure de ce CS et de me couper l’accès aux comptes en banque d’AIF; ainsi je n’avais plus accès aux « vrais chiffres » et « décisions stratégiques » prises. Pourtant, en juillet 2022, faits et chiffres indiquent que j’avais raison.

David Leguide et Marc Lepage détiennent à eux seuls 50% des parts et peuvent imposer ce qu’ils veulent aux actionnaires; ils sont de toute façon soutenus par les Juges de SFINE à cette AG en cas de ballotage défavorable et par des actionnaires qui n’ont pas le bagage nécessaire pour faire preuve de clairvoyance requise pour exiger des comptes. Ces mêmes actionnaires membre du Conseil Stratégique comme Eric Valat ou Pierre Violante sont salariés ou prestataires recupérant ainsi une partie de leur mise ce qui explique leur silence complice. Quat aux petits actionnaires de Wiseed, ils sont représentés par une seule personne qui se contente de féliciter Marc Lepage et David Leguide pour le travail accompli (sic). Cliquez ici pour voir la liste complète des actionnaires d’AIF.
Il y aurait bien le comptable pour tirer la sonnette d’alarme…Wattpark a nommé un Commissaire aux comptes. Un commissaire aux comptes est censé certifier ces chiffres; c’est hélas la même personne, Mathieu Mortkowitch employée par David Leguide dans toutes les sociétés qu’il a liquidées et pour lesquelles il se retrouve devant les tribunaux. Pas d’espoir à attendre de ce complice qui touche de toute façon de généreux honoraires.
En 2021, AIF a transféré la grande majorité de ses actifs dans la nouvelle SAS WattPark qui est un copier coller d’AIF qui leur permet de diluer certains actionnaires et d’anticiper de futures condamnations. Petite nouveauté dans la gouvernance, des personnalités extérieures ou experts (😆) sont invitées à ce « board« . On y retrouve les actionnaires et soutiens habituels mais également Thibault Eggermont l’un des fournisseurs qui a déjà reçu sans aucun appel d’offre plus de 340000€ avec sa société Ikomobi pour le developmment d’une application très sommaire (simple carte avec des points d’interets réservables) ! Cliquez ici pour voir tous ceux qui profitent du festin Wattpark. Là encore aucun espoir à attendre des organes de direction de cette « nouvelle filiale ».
A première vue ce n’est donc pas tâche aisée que de trouver des chiffres crédibles tant tout est fait pour brouiller les cartes. N’étant pas homme à baisser les bras, je suis quand même en mesure de vous présenter les véritables chiffres du projet WattPark depuis 2017.

Les vrais chiffres du projet Wattpark
En tant qu’actionnaire fondateur j’avais accès jusqu’à mi 2019 à la plupart des chiffres et comptes en banque jusqu’à ce qu’on m’en coupe l’accès une fois le pot aux roses découvert. Le projet Book & Blug devenu Wattpark en 2018 a englouti plus de 4millions d’euros de fonds privés mais également publics à hauteur de 1million.
En 2020, le chiffre d’affaire publié de Wattpark est de 48.000€ (alors que 150.000 € avaient été annoncés mensongèrement aux actionnaires) pour une dette de 2.523.000€ !
En 2021, AIF indique réaliser une chiffre d’affaire de 500.000 € , sauf que le bilan ne sera disponible qu’au 31/12/2022, car une nouvelle fois, AIF est incapable de réaliser une Assemblée Générale dans les règles ou dans les délais. En juin 2022, AIF indique n’avoir pas commencé la production, dans ces conditions d’où viennent des 500.000€ de ventes annoncées aux actionnaires pendant la levée de fonds de 2021 ? J’y réponds en bas de page dans la partie trésorerie…

Pour ce qui est des dépenses j’ai choisi d’indiquer les salaires nets. Il faut bien entendu ajouter à cela les charges mensuelles qui, vous le savez, sont très élevées en France. Le statut de Jeune Entreprise Innovante obtenu par AIF leur permettait de déduire une partie de ces charges. Etant donné qu’AIF a fraudé sur ces dernières, l’état les a redressé de 150000€ en 2020 suite à un rapport que j’ai présenté à la DGFIP en novembre 2019.
Recettes et dépenses du projet WattPark
Rentrée d'argent | Montant en € | Dépenses | Montant en € |
---|---|---|---|
2017 Capital Original | +27.000 | Salaire 3 associés non chargés (18000€ mensuel x 26mois non chargé) 01/01/2017 - 01/01/2019 | 648.000€ |
2017 Pret BPI Détecteur LBF+IDFR | +365.000 | Salaire Lepage + Leguide 2019-2021 (12000€ mensuel x 24mois non chargé) 01/01/2019-01/01/2021 | 288.000€ |
2018 Levée de fonds Aout | +807.810 | Paiement FRS 2018-2019 | 648.287€ |
2017 Credit Impot Recherche LBF/AIF | +74.000 | Salaire JL 01/01/2019 - 05/05/2020 | 72.000€ |
2018 1ere phase prêt Total | +80.000 | Consultante RH (2500€ mensuel depuis 04/2019) | 80.000€ |
Concours Developpement Durable | +15.000 | Loyers | |
French TECH | +30.000 | Salaire Secrétaire + Sylvain Thenault Gerin (depuis 04/2019) | 120.000€ |
CIR 2018 Credit Impot Recherche AIF | +104.994 | Véhicules | |
2019 Subvention région IDF (Programme Investissement d'Avenir) | +500.000 | Dettes IDFR | |
2019 Trésorerie détournée de LBF vers projet bornes | +174.000 | ||
2020 Remboursement créance fiscales TVA (statut JEI) | +50.000 | ||
2020 OCA | +500.000 | ||
2021 Prêt garanti par l'État (PGE) | +300.000 | ||
Levées de fonds WattPark | +1.500.000 | ||
Total | 4.527.810 | ||
dont 924.000€ d'argent public | |||
Comment ces chiffres expliquent le retard du projet
Un montant faible en investissement
En décortiquant ces chiffres, le faible montant des investissements saute aux yeux. Mi 2019, après 30 mois de développement seuls 648287€ avaient été dépensés. Ceci inclut des moules, un cout de designer (un collaborateur de Marc Lepage), et le cout de l’application qui a lui seul est de près de 300000€; l’application a été confiée à Thibault Eggermont et sa société IKOMOBI sans le moindre appel d’offre. AIF avait choisi au départ de sous traiter la création de son prototype à la société AXANDUS/SERCEL. Pour des raisons qui m’échappent encore, Marc Lepage et David Leguide ont brusquement décidé de leur retirer ce projet début 2019 et ce alors que ce fournisseur avait pu livrer dès 2018 une première version rudimentairement motorisée de la borne. Si vous suivez leurs communiqués sur les réseaux sociaux, vous remarquerez que vous ne la voyez jamais fonctionner ou charger un véhicule. Depuis la vidéo d’engadget du CES2019 en janvier 2019, rien ne semble avoir évolué…et pour cause !
Une société sans ingénieur…
La gérance d’AIF jamais avare de messages LinkedIn d’autopromotion et d’autosatisfaction grandiloquents n’a pourtant jamais présenté de prototype final ou de version commerciale de sa borne. Sans prototype comment obtenir les certifications et normes nécessaires à la mise sur le marché ? Il s’agit d’un appareil électrique vendu aux particuliers mais également voué à être installé sur l’espace public ce qui engendre tout un tas de certifications très lourdes comme la société SERCEL/AXANDUS nous l’avait indiqué. Ces certifications requièrent entre 18 et 24 mois si tout se passe bien. En 2022 j’ai découvert que les 2 bornes déployées à Saclas et à Dourdan ne comportaient aucun affichage de norme (CE, AFNOR, IP et norme propres aux bornes de recharges IEC 61851).
En 2019 pour compenser le renvoi d’AXANDUS Marc Lepage a embauché lui même un ingénieur expert dans un type de processeur, JL. Ce dernier a hélas été licencié sans raison un an plus tard ce qui vaut à AIF une procédure prudhommale. AIF ne compte donc aucun ingénieur en mesure de terminer (si tant que le projet ait un jour débuté) le développement de la borne. Pourtant AIF est une société dédiée à la recherche et Développement si on en croit l’objet décrit dans ses statuts…
Depuis le 9/12/2021, il y en a un nouvel ingénieur chez AIF, Jean de Bailliencourt, tout juste diplômé de l’ICAM (Institut Catholique d’Arts et Métiers) une petite école d’ingenieur et dont c’est de surcroit la 1ère expérience professionnelle comme l’indique son CV. Compte tenu de l’ambition et du retard du projet WattPark, je m’interroge sur le choix d’un tel profil inexpérimenté. Une rapide enquête montre que « Jeannot » est le fils de Ghislain l’un des actionnaires de SFINE, la société des juges actionnaires d’AIF, ce dernier apparait d’ailleurs dans les vidéos de présentation d’AIF (que ne ferait-il pas pour faire embaucher le fiston !). Voici une nouvelle démonstration que le népotisme fait partie intégrante de l’ADN d’AIF !

…mais chargée d’une masse salariale ridiculement élevée
Marc Lepage et David Leguide émargent depuis la création d’AIF en moyenne à 6000€ net chacun, ce qui porte le total de leur salaire non chargés (il faut ajouter quelques centaines de milliers d’euros) à près d’un million d’€, soit près du quart de la totalité des rentrées d’argent d’AIF ! Ce niveau de rémunération ridiculement élevé n’est pas en adéquation avec l’état d’avancement du projet, vous en conviendrez.
De 2017 à mai 2019 j’ai émargé à ce même niveau de salaire, sauf que pour 6000€ je devais 1) m’occuper de tout l’aspect marketing communication et création des supports français/anglais pour AIF et sa borne (print, video et web), 2) devais gérer toute la division « détection ». En plus de cela je devais maquetter et écrire un magazine de 64 pages qui sortait tous les 2 mois en kiosque (pour lequel je ne recevrais au final aucune rémunération; affaire portée aux prudhommes)…Avant de connaître les 2 prédateurs et de confier ma société en location gérance pour qu’ils puissent lever leurs fonds en se servant de mon chiffre d’affaire, j’avais déjà ce niveau de rémunération depuis des années alors que eux n’avaient plus aucune ressource; leur société coquille vide IDFR était très endettée et ‘navaot presque aucun chiffre d’affaire hormis les fonds que je leur ai confié pour le projet détecteur (400000€) (645000€de dettes en 2015)…c’est même ma société qui avançait leur salaire début 2017 et payait le véhicule de Marc Lepage (Opel AMPERA) pour le dépanner.
La liasse fiscale 2020 dont j’ai eu connaissance au 31/12/2021 sans les rapports spéciaux et de gestion que la gérance refuse de me communiquer, on apprend que les charges salariales ont augmenté considérablement de 2019 à 2020. C’est tout simplement parce qu’ AIF a perdu le bénéfice de son statut de Jeune Entreprise Innovante, surement suite au contrôle fiscal ayant entrainé un redressement de 150000€ que je leur ai envoyé 🙂 De 40000eur de salaires + charges mensuelles en 2019 on passe à 42000€ en 2020. Les charges salariales restent donc stables et expliquent le besoin insatiable de fonds. Ces charges n’incluent pas les émoluments de Mme Almeiras la coach RH de choc embauchée pour déployer la fonction Ressource Humaines d’une société dont les effectifs varient de 3 à 5 salariés (voir plus bas). D’ailleurs KLESIA essaie de récupérer encore fin 2021 auprès d’AIF plus de 50000€ de charges impayées depuis 2019…

Outre Marc Lepage, David Leguide et Jean de Bailliencourt, attachons nous au reste de l’effectif de Wattpark. A mon départ de la société en avril 2019, seuls Marc Lepage, David Leguide, ma femme et moi même étions salariés sur le projet bornes. Marc Lepage a alors embauché un ami de longue date Sylvain Thenault Gerin en charge de négocier l’implémentation des bornes dans les collectivités qui avait déjà travaillé pour lui sur Saclas en 2009. Son salaire est de 2500€ par mois. Hormis quelques salons en 2019, sa contribution au développement de la société a été réduite à la portion congrue. C’est également lui qui devait gérer le programme d’expérimentation des bornes WattPark en IDF et dans les Hauts de France et le développement commercial dans ces 2 régions. Nous le savons maintenant, cette phase d’expérimentation n’a jamais eu lieu. Mais que fait donc Monsieur Thenault Gerin dans la société vu qu’il n’a aucun produit à vendre et aucune phase de test à développer pour justifier 2500€ mensuels ? Ma femme était chargée de développer le projet à l’international et en Allemagne pays dont elle est originaire. Les allemands ayant rapidement identifié les failles du projet n’ont pas donné suite. Marc Lepage s’est débarrassé sans raison de ma femme pour la remplacer par son ami Sylvain Thenault Gerin. Avec le Covid et l’absence de salon et sans produit à vendre ce dernier a tout de même bizarrement conservé son emploi dans la société de 2019 à 2022…
En janvier 2019, JL, le seul ingénieur est embauché. Il est licencié sans raison en mai 2020 et fait appel de cette procédure devant le tribunal des Prudhommes.
C’est en avril 2019 que Marc Lepage fait appel à une consultante RH qui venait de créer sa société en 2018 afin de rendre la société conforme aux lois sociales en vigueur et afin de procéder à des embauches. Pour cela, Mme Almeiras émarge à 2500€ par mois. En 2 ans et demi, la société n’a procédé qu’à l’embauche d’une assistante administrative, à un alternant. All In Factory a récolté 2 procédures prudhommales et une mise en demeure de la CNIL (c’est ce qu’on appelle une belle mise en conformité aux normes) ; 2 autres salariés ont également été licenciés sans raison. Mme Almeiras a également proposé à un autre salarié de signer un contrat de travail antidaté, ce que ce dernier a refusé. Pour ce travail, Mme Almeiras a récolté 30x2500eur=75000€…Rappelons que Mme Almeiras ne réalise pas le fiches de paie, elle est simplement consultante RH. Madame Almeiras apparaît encore en septembre 2021 dans la nouvelle vidéo promotionnelle de Wattpark ainsi que dans les photos de l’équipe. Je vous conseille la lecture de l’article intitulé 3 drôles de dames au service de Wattpark pour comprendre d’où vient Mme Almeiras…

La secrétaire administrative émarge elle entre 2000 et 2500€ par mois depuis avril 2019. Ce qui porte le total de la marge salariale non chargé depuis la création d’AIF à 1.076.000€.
Il faut ajouter à cela le salaire du juge Eric Valat directeur juridique d’AIF, membre du CA/CS d’AIF et Wattpark et gérant de l’actionnaire SFINE (ça en fait des casquettes !) depuis septembre 2020 dont je ne j’ai pas pour l’instant trace des émoluments. ainsi que celui de Bertrand Lepage le « fiston ». On peut supposer que Mr Valat a su négocier le même niveau de rémunération que David Leguide le précédent directeur financier…
Bertrand Lepage, fils de Marc Lepage, a remplacé en 2020 JL…toutefois ce dernier est webmaster/directeur digital et n’a rien d’un profil d’ingénieur. Là encore il est difficile de déterminer son niveau de salaire d’autant qu’il vient de passer « CTO » (directeur nouvelle technologies) chez WattPark. Bertrand Lepage indique qu’il est avec son père le fondateur du projet, ce qui est bien évidemment faux vu qu’il n’est arrivé dans la société qu’en 2019 après mon départ.

Il en vas de même pour Yohan Loin Sainsard, qui est gérant d’une entreprise d’électricité générale qui aurait travaillé dans la maison de Mr Lepage, et pourtant employé par AIF en 2020. Je me demande quel genre de travail Mr Louin a pu effectuer en 2020 sur des bornes qui en 2022 ne sont pas encore disponibles !?
Vous l’aurez compris, aucun des salariés ou collaborateurs d’AIF n’est en mesure de terminer le développement de cette borne et je m’interroge en tant qu’actionnaire sur la pertinence de certains postes et profils sans omettre le niveau de leur rémunération surtout que j’ai découvert que ce sont tous des proches des Lepage ou de leurs actionnaires.

Comment AIF paie ses charges…
Les seuls revenus engrangés par AIF depuis sa création ont été ceux liées à la gestion du fonds de commerce de la détection de métaux. AIF a détourné 166000€ à minima de ce fonds selon l’expertise judiciaire du cabinet OCA. Alors qu’AIF, dans son business plan toujours visible des actionnaires sur Wiseed, prévoyait pour 2019 un chiffre d’affaire de 10.000.000 d’euros pour la vente de ses bornes, chiffre qui passait à 20.000.000 d’euros pour 2020 et 40.000.000 d’€ pour 2021, AIF n’a pas réalisé la moindre vente en 2019, et d’après le bilan elle aurait encaissé un famélique 48.000€ de chiffre d’affaire fin 2020 (alors qu’elle annonçait mi 2020 157000€ à ses actionnaires)

Puis en 2022 c’est la nouvelle SAS WattPark qui prend le relai pour la vente des bornes; AIF devant se contenter d’une maigre rente de 5% (puis 2.5%) sur un chiffre d’affaire proche du néant. Le chiffre d’affaire annoncé de 500.000€ pour 2021 n’est pas vérifiable avant le 31/12/2022. Le tableau ci-dessous nous apprend que le chiffre d’affaire a été réalisé au 1er trimestre (T1) de 2021, puis qu’il n’a pas bougé jusqu’au 4ème trimestre (il s’établit à 640.000€). Qui peut bien avoir acheté 500.000€ de bornes dès janvier 2021 (soit à peu près 1000 exemplaires) pour accepter de ne pas les recevoir pendant un an (elles ne sont pas disponibles encore aujourd’hui) ? C’est très étrange vu qu’AIF n’a fait aucune vente aux 2ème et 3ème trimestres 2021. Rappelons qu’une borne de charge est un bien de consommation commun achetable et livrable en 48h sur Amazon…La réponse est simple. AIF se vante d’avoir vendu des dizaines de milliers de bornes sauf que l’application indique qu’il n y’ en a que 10 d’actives. La page Google Wattpark n’a que 13 avis (tous de proches ou prestataires) ce qui est en décalage avec le nombre de bornes vendues annoncé, le site de vente en ligne est fermé depuis la rentrée 2021… Tous ces proches et salariés n’hésitent pas à laisser des avis bidons sur Google au sujet de Wattpark. Il est vrai qu’une société censée avoir vendu 1000 voir 20000 bornes avec une poignée d’avis, cela fait tâche; il fallait donc remedier à cela !

En juillet 2022, un communiqué de la gérance indiquant n’avoir rien produit vient confirmer cette hypothèse ! Les levées de fonds et subventions sont donc les seules sources de revenu d’AIF depuis 4 ans…
En 2021, AIF a copié collé ses statuts et crée Wattpark; elle a vendu à Wattpark ces 1000 bornes et a opéré une « compensation de créance » comme indiqué aux actionnaires de Wiseed au moment de la levée de fonds. C’est un procédé habituel des deux prédateurs pour créer du chiffre d’affaire qui ne repose sur rien comme ce fut le cas avec l’opération Galifret. Ceci signifie que c’est Wattpark qui a acheté à AIF les 1000 bornes et que le Chiffre d’affaire de 500000€ n’est qu’un jeu d’écriture comptable…Ceci est confirmé l’article paru dans Ouest France le 21/6/2022 qui confirme que Wattpark est valorisée a 12m d’euros avant même d’avoir produit.

Depuis des années, la gérance d’AIF ment donc au public et à ses actionnaires sur le nombre de bornes produites ou vendues. Dans l’article paru dans les numériques ci dessus le 24/3/2022, Bertrand Lepage, qui se prend encore pour le cofondateur de Wattpark, indique que 1000 bornes ont déjà trouvé preneur. Pourtant, 4 mois auparavant ce même Bertrand Lepage indiquait dans les Echos qu’il n’avait installé que 50 bornes et qu’il ne recevait que 10 demandes par jour…nous sommes loin des 1000 bornes qu’il annonce vouloir produire par jour dans l’article des Numériques.

Rappelons que d’après AIF, WattPark a été crée pour assurer en tant que pure player la vente des bornes conçues par AIF; il s’agit bien évidemment d’une supercherie puisque les statuts d’AIF et de Wattpark sont au mot près les mêmes pour ce qui est de l’objet, l’adresse des deux sociétés étant la même. Les statuts d’AIF prévoyaient en effet dès le début qu’elle commercialise ses produits et génère un Chiffre d’Affaire, sinon pourquoi investir dans un tel projet ?

Une trésorerie constamment dans le rouge
Les rapports envoyés aux actionnaires indiquent que depuis 2019 la société est grevée chaque mois de 53000€ à 70000€ de charges (dont 40000€ rien que pour le poste salaire + charges) pour un chiffre d’affaire nul…ainsi de janvier 2019 à septembre 2021 elle a enregistré 1.431.000€ de charges pour 0€ de chiffre d’affaire pour le projet borne.
Q1 2019 | Q2 2019 | Q3 2019 | Q4 2019 | Q1 2020 | Q2 2020 | Q3 2020 | Q4 2020 | |
Chiffre d’affaire cumulé | 442 000 | 776 000 | 804000 | 737000 | 0 | 0 | 0 | 157000 |
Trésorerie | 160000 | 135000 | 235000 | -60000 | 60000 | 59000 | ? | 43000 |
Charges | 511000 | 765000 | 1070000 | 912000 | 195000 | 315000 | ? | 660000 |
Cashburn mensuel | 67000 | 60000 | 53000 | 70000 | 62000 | 58000 | 55000 | 55000 |
Cashburn trimestriel | 201000 | 180000 | 159000 | 210000 | 186000 | 165000 | 165000 | 165000 |
En 2019 et 2020 elle a bénéficié de 807810€ de levée de fond (aout 2018), de 495000€ de subvention de la région, 74000€ de CIR, 50000€ de créances fiscales soit 1.431.810€de rentrées.
AIF a donc une trésorerie proche du néant chaque mois, ce qui est confirmé par les rapports envoyés aux associés. Au 4eme trimestre 2019, AIF est au bord du gouffre avec une trésorerie négative de 60000€. En 2021 la situation ne s’améliore pas puisque au 3eme trimestre il n’y a plus que 13000€ de trésorerie avec des charges et dettes atteignant 623000€ !

Cette trésorerie négative n’est pas nouvelle et malgré d’importantes subventions et levées de fonds (4.5m d’eur depuis le début du projet). Déjà en décembre 2018, la trésorerie d’AIF n’est pas au mieux; les 74000€ de CIR (correspondant aux salaires de Marc Lepage et David Leguide payés par l’activité détection en 2017 avant la location gérance) sont réinvestis dans l’activité bornes au lieu de la branche détection offrant un répit à AIF. A l’été 2019, malgré les 166000€ détournés de mon fonds de commerce, la trésorerie d’AIF est à nouveau dans le rouge et cela empire une fois que je reprends mon fonds de commerce le 9 juillet. C’est la région qui vient miraculeusement à la rescousse d’AIF avec une subvention (Programme d’Investissement d’Avenir) de 495000€. En 2020 et 2021, rebelote; 500000€ d’Obligations Convertibles en Actions viennent renflouer temporairement les caisses. AIF indique dans son reporting Q4 2020 aux actionnaires que La 3eme opération OCA a démarré pour une enveloppe de 500 K€ dont 87,58 % a été souscrite. Toutefois, en examinant les documents reçus lors des AG, il apparait que la 3eme opération d’OCA n’ a rapporté que 90000€ et que les 4 émissions d’Obligations Convertibles en Actions au total n’ont levé que 239000€ de fonds. Nous sommes donc loin des 425000eurs annoncé par la gérance (85% de 500000€)…
Ces OCA ne sont pas assez importantes compte tenu des dettes et des 50000eur mensuels de « cashburn » qui partent comme leur nom l’indiquent en fumée. Ce cashburn se décompose en salaires chargés, remboursements de prets/dettes, paiements fournisseurs et autres charges diverses (loyers, véhicules…). D’ailleurs cela fait plusieurs années qu’AIF ne parvient plus à payer les charges prises en compte par le statut de Jeune Entreprise Innovante; en octobre 2021 plus de 50.000€ sont dus à Klesia pour des impayés remontant à 2019. Ils seront réglés certainement avec la levée de fonds des actionnaires…
AIF va donc voir ses 3 banques et obtient un PGE alors même qu’elle ne réalise aucun chiffre d’affaire ! Elle utilise en effet le chiffre d’affaire de la division détection dont elle a perdu la jouissance depuis juillet 2019 pour obtenir 280000€ d’argent public ! Pourtant dès juillet 2019 j’avais prévenu ces 3 banques les avertissant de ne pas accorder de crédit à AIF si ces derniers utilisaient le chiffre d’affaire de mon fonds de commerce dont il n’avait plus la jouissance; ce fut peine perdue. J’ai interrogé ces établissements financiers sur les raisons de ce prêt et n’ai bien évidemment obtenu aucune réponse…AIF trompera les banques jusqu’en décembre 2021 leur faisant croire qu’elle gère toujours le fonds de commerce de LBF et son chiffre d’affaire et ce pour obtenir des prêts et ce comme en atteste l’historique des modifications du KBIS d’AIF. Il est à noter que Sonia Arrouas, présidente du TC d’Evry et actionnaire d’AIF est administrateur pour la Caisse régionale du Credit Mutuel-CIC depuis 2016, l’une des 3 banques d’AIF…
“Si les chiffres ne mentent pas, il arrive que les menteurs chiffrent.”
Jacques Duhammel
Aujourd’hui, WattPark, ça vaut quoi ?
La société AIF est très endettée, la borne n’est toujours pas commercialisée. La question de la valorisation d’AIF se pose donc légitimement. En 2018, la première levée de fonds a dilué les parts des 3 fondateurs d’AIF de 24.55% en échange de 807810€ apportés par les investisseurs. La valeur de la société est donc à ce moment de 3.200.000€. En effet, le pacte d’actionnaire indique que pour obtenir 1/4 des parts (plus précisément 24.55%), les nouveaux entrants on du débourser 807.810 €; la valeur de la société est donc de 4×807.810€=3.200.000 € .

Le 9 juin 2020, Marc Lepage indique que la valeur de la société est passée à 600.000€ et a donc été divisée par 5 ! Ceci acte la gérance catastrophique d’AIF.

Pourtant Marc Lepage, quelques mois plus tard, mentait encore aux actionnaires de la nouvelle levée de fonds puisqu’il indiquait qu’au pire du covid, AIF n’avait perdu que 1m de valeur…sa valeur aurait donc du être de 2.2m et non 600.000eur. Estimer à la baisse la valeur d’AIF à la baisse leur permet de racheter au plus bas mes parts; mais quelques mois plus tard il faut de nouveau revoir à la hausse la valeur d’AIF pour convaincre les futurs investisseurs: la valeur d’AIF dépend donc du sens du vent et de l’humeur du jour de la gérance.

Pourtant, d’après les communiqués officiels de la gérance en septembre 2021, une forte plus value est à attendre sur AIF. AIF possède 75% à 100% des parts de la nouvelle filiale Wattpark dont la valeur est estimée à 4.256.584€. Je réponds à la question de la valeur d’AIF/Wattpark aujourd’hui dans cet article. On comprend dans ces conditions pourquoi depuis avril 2019 la société AIF essaie par tous les moyens de me spolier de ces parts notamment en utilisant la clause Bad Leaver de mon contrat de travail.
🤣Le 10/5/2022, Wattpark annonce emménager dans une « usine » à Allonnes près de Saumur et procéder à une nouvelle levée de fonds de 11.7M€ avec un apport public de 33%; cette fois AIF qui promettait 30 emplois depuis 2018 (elle n’en a que 7 au final) en promet cette fois 180 ! Lire l’article ici
🤣 Le 21/6/2022, Ouest France reprend les propos de Marc Lepage qui indique que Wattpark sans même avoir produit est valorisée à 12millions d’€; il affirme même que BNP-Paribas veut emmener Wattpark en bourse ! Possédant 25% d’AIF qui possède (75% ?) de Wattpark me voila donc riche, virtuellement ! 🤣

Il y a quelques semaines, je me suis entretenu avec un journaliste qui avait publié un article sur Wattpark. Je lui ai fait parvenir quelques pièces de mon dossier et il a vite compris avoir été trompé. Il m’a confié que s’il devait tout vérifier il ne publierait jamais rien. A sa décharge, les communiqués mensongers et la gestion opaque n’aident pas à démêler le vrai du faux comme je m’y atèle dans l’épisode précédent dédié aux mensonges du projet Wattpark. Toutefois, comme Isaac Newton l’expliquait, “Dieu créa toute chose par des chiffres, des poids et des mesures.”…même Wattpark ne peut échapper à cette règle universelle et quoi de mieux qu’un banal bilan comptable pour dissiper l’écran de fumée crée par AIF et ainsi se laisser ébahir par l’incroyable vacuité du projet
🎓 Apprendre des erreurs…
Marc Lepage et David Leguide ne cessent de violer les règles comptables, fiscales et juridiques en vigueur comme je le détaille sur ce site. Les chiffres ne mentent pas. Alors ils font tout pour retarder leur publication, ou parfois ne font même pas la comptabilité. David Leguide a même été condamné pour cela, AIF a également été redressé fiscalement pour cela. Ce n’est pas un hasard si la première mesure de rétorsion à mon égard a été de me couper l’accès aux comptes en banque d’AIF. Le personnage clé devient alors votre comptable. Ce n’est pas un hasard non plus si David Leguide a tout fait pour évincer les comptables historiques de chaque victime pour placer son habituel partenaire, le Commissaire aux Comptes Mathieu Mortkowitch. Une fois que j’ai eu accès aux chiffres j’ai pu comprendre ce qui se passait. N’étant pas expert en finance, j’ai du m’entourer de conseils dont c’était le métier pour tenter de comprendre les complexes montages et stratégies de dilution mis en place par les deux prédateurs.